Journée mondiale de lutte contre l’homophobie : on est loin de l’égalité des droits !
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Communiqué de presse du 14 mai 2009

La journée mondiale de lutte contre l’homophobie se tiendra le 17 mai 2009. Comme d’habitude, le gouvernement annoncera sans aucun doute une petite avancée pour le droit des personnes LGBT, afin de faire diversion et mieux faire oublier que rien n’a été fait sur l’essentiel : l’égalité des droits.

Les Verts rappellent que le millésime 2008-2009 en matière de discriminations politiques et administratives a été corsé.

Ainsi, un homosexuel s’est vu déchu de sa nationalité française car les ministères de la Justice et de l’Intérieur ne voulaient pas reconnaître son mariage au Pays-Bas.

Ou bien encore, le ministère de l’Intérieur, encore lui, a voulu ficher les homosexuels, comme au bon vieux temps, via ses diverses tentatives de fichiers avortées.

Sans parler du refus d’accorder l’agrément pour adopter à une personne au seul motif qu’elle est lesbienne, en contradiction flagrante avec la justice européenne.

Quant aux propos de Christian Vanneste qui n’ont jamais été sanctionnés par l’UMP ou à l’attribution de la légion d’honneur à Nelly Olin qui a brisé la carrière d’un agent de police municipale peu de temps après que son homosexualité ait été connue, ils témoignent de la complicité passive de l’UMP vis-à-vis de ses éléments les plus homophobes.

Les Verts rappellent qu’accorder les mêmes droits à toutes et tous, même aux minorités, n’enlève rien à personne. Au contraire. Aussi, ne pas accorder le droit au mariage ou à l’adoption est un archaïsme inexcusable. Les personnes transgenres sont des personnes responsables. Elles doivent pouvoir décider de changer de sexe sans passer par les fourches caudines de la psychiatrie, sans devoir subir ce que les associations qualifient de viol administratif, sans devoir subir les aléas des décisions de justice.


Djamila Sonzogni, Jean-Louis Roumégas, Porte-parole