Journée internationale du souvenir trans
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Communiqué de presse d’Anne Souyris

Les Verts soutiennent les personnes transgenres et transsexuelles, trop souvent victimes de violences discriminatoires

Depuis 1998, le mois de novembre est l’occasion pour les personnes trans et celles qui les soutiennent de se souvenir de toutes les victimes de la violence transphobe. Rita Hester a été assassinée le 28 novembre 1998 parce qu’elle était transgenre. Chaque année, des dizaines de personnes meurent ainsi agressées et violentées de par le monde. Le rapport* publié en avril dernier par l’ILGA-Europe souligne l’importance et la gravité de ce problème encore aujourd’hui partout en Europe.

L’absence de données sur les violences transphobes en France ne doit pas laisser croire que ces dernières n’existent pas. Au contraire, la timidité des pouvoirs publics, tant pour les actions éducatives que pour les mesures répressives contre les discriminations dont sont victimes les personnes trans, fait le jeu de la transphobie ordinaire. Ainsi, la loi du 30 décembre 2004, portant création de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) ne mentionne pas l’identité et l’expression de genre comme des motifs de discriminations devant être combattues. La Halde n’a donc commencé à aborder ces questions que très récemment. De même, on ne dispose que depuis l’été 2008 de quelques données approximatives sur l’état de santé des personnes trans, souvent très exposées au sida.

Les Verts soutiennent la journée internationale du souvenir trans car ils et elles savent l’importance de la visibilité publique pour les minorités discriminées et ils et elles affirment que la pratique démocratique se mesure à la capacité pour une société de protéger les droits fondamentaux de tous et de toutes.